Jean-Marc Lanave, instructeur à Korean Martial Arts
Notre structure associative a été créée à l’initiative de monsieur Jean Marc LANAVE qui pratique les arts martiaux depuis 1976. Né en 1959 à BAYONNE (Pyrénées Atlantique), il débute par le Kara Te Shotokan dans le club Bayonnais tenu par maître Lagache. En 1978, il effectue son service militaire au 1er RPIma puis s’engage dans la Gendarmerie et part pour Berlin Ouest. A l’issue, il rejoint à PARIS sa première affectation au 1er Régiment d’Infanterie de la Garde dédié à la sécurité du Palais de l’Elysée, fait partie de l’Equipe légère d’intervention et, à ce titre, prodigue des conseils en matière de défense personnelle et de combat à mains nues. Poursuivant son étude du Kara Te Shotokan (style de karaté le plus répandu en France), en 1980 il rencontre le maître Kim Yong Ho 8ème dan (moniteur au groupe d’intervention de la gendarmerie basé à Maisons Alfort) qui enseigne le Tae Kwon Do au ShoBuDo Cub du 34 rue de la Montagne Geneviève à PARIS 5ème arrondissement.
Après avoir pratiqué le Kara Te de manière assidue et s'être également exercé au Ju Do durant 2 ans à la Garde Républicaine à PARIS 13ème , jean marc Lanave décide de découvrir le Tae Kwondo après une année d’observation et de réflexions. A cette époque là, au Shobudo Club, il pratique avec messieurs Florentin, Pinerd, Laguerre, Razafimantsoa, Lahouari, Friess, Maizeroi, Leborgne et plusieurs autres jeunes hommes dynamiques originaires d’Asie, d’Afrique et des Antilles.
En 1985, il est affecté à sa demande dans une brigade frontière en Pays Basque et, profitant de cette proximité avec l’Espagne, il ira s’entraîner à Pamplona auprès de maître Lee Sang Jae avec lequel il communiquera en espagnol. Ce maître dont la taille et la corpulence étaient imposantes affectionnait particulièrement la « technique » et la « casse ».
Durant donc presque deux ans, à raison de 2 séjours de 4 jours par mois, il parcourra 80 km en voiture pour rejoindre le club espagnol où il perfectionnera ses Poom Sae (enchaînements techniques).
En 1987 et en 1988, il s’entraîne seul dans la moyenne montagne, une fois par semaine non loin d’une petite cascade durant 3 heures. C’est l’occasion d’être au contact des éléments naturels, d’observer et d’écouter « Mère nature » comme le disent et le préconisent les maîtres du Ninpô. Seul, loin de son « Kwan », psychologiquement, il lui est difficile de poursuivre dans la voie, mais tout expert doit passer par cette petite épreuve pour développer le mental.
En 1989 il retourne à PARIS et, poursuivant sa pratique du Tae Kwon Do, il s’intéresse également au Bouddhisme et au Taoïsme et prend contact avec la communauté asiatique du 13ème arrondissement et notamment l’Amicale des Teochew dont le représentant était Bounket Khamngone (un homme déjà très âgé) ainsi qu’avec l’Association des résidents d’origine Indochinoise.
Par la suite, Jean marc Lanave, pratique l’Art Martial coréen avec régularité et, après s’être entraîné au club de Taekwondo situé près de la place d'Italie, en 1991, avant de partir en mission au Liban sud, il retrouve Philippe Pinerd avec lequel il s’entretient au sujet du Hap Ki Do, une méthode de self Défense très efficace encore mal connue en France.
En 1992, il rejoint la nouvelle « base d’entraînement » de master Kim Yong Ho à Ivry sur Seine, le « Kim Chung Do Kwan » où il rencontrera maître julien Loesch et Phuoc Pham Minh (pratiquant le hap ki Do avec Kim Duk In), ainsi qu’une partie de la communauté vietnamienne adepte du Tae Kwon Do.
A partir des années 1990, maître Kim Yong Ho va régulièrement en Angleterre car il y développe le « Tae Kwon Mu Do » ou Tae Kwon Do traditionnel pour « remédier » à la dérive sportive de l’art martial (il s’agit d’ailleurs d’une considération unanimement partagée par les experts qui pratiquent dans la voie traditionnelle).
A partir des années 1990, maître Kim Yong Ho va régulièrement en Angleterre car il y développe le « Tae Kwon Mu Do » ou Tae Kwon Do traditionnel pour « remédier » à la dérive sportive de l’art martial (il s’agit d’ailleurs d’une considération unanimement partagée par les experts qui pratiquent dans la voie traditionnelle).
J-M Lanave, Kim Yong Ho (au centre), Philippe Pinerd (à droite), en Mars 1997
Entre 1996 et 1998, en l’absence du maître, (enseignant en Angleterre) jean marc Lanave sera Instructeur aux côtés de Julien Loesch au « Kim Chung Do Kwan » à Ivry sur Seine.
Entre 1996 et 1998, en l’absence du maître, (enseignant en Angleterre) jean marc Lanave sera Instructeur aux côtés de Julien Loesch au « Kim Chung Do Kwan » à Ivry sur Seine.
J-M Lanave avec le Maitre Kim Yong Ho
En 1997, il s’initie durant 6 mois aux techniques du Hap Ki Do avec le Gd maître Kim Dok In, puis en 1998, il rencontre le vénérable Kim Sang Tae (1) qui lui enseigne la Méditation (contrôle respiratoire sur les deux méridiens majeurs) et la façon de respirer dans l’action.
Jean-Marc avec le moine Kim Sang Tae en 2012
En 1999, il effectue un stage de Kum Do (sabre) et Hap Ki Do durant 6 mois avec le maître coréen Chang Yong Kim.
En 2011, Jean marc Lanave rejoint la Fédération Daehan Hapkido (créée en 2007) dont le Président est monsieur Patrick Latapie et dont le Directeur technique est monsieur Philippe Pinerd 6e dan (représentant officiel de la Daehan Hapkido pour la corée).
En 1999, il effectue un stage de Kum Do (sabre) et Hap Ki Do durant 6 mois avec le maître coréen Chang Yong Kim.
En 2011, Jean marc Lanave rejoint la Fédération Daehan Hapkido (créée en 2007) dont le Président est monsieur Patrick Latapie et dont le Directeur technique est monsieur Philippe Pinerd 6e dan (représentant officiel de la Daehan Hapkido pour la corée).
Philippe Pinerd (à gauche) et Jean-Marc Lanave
En 2013, en collaboration avec sa fille Valentine, il crée l’association « Korean Martial Arts ».
(1) moine bouddhiste du Temple JI-IN de la lignée des patriarches d’Extrême-Orient issue du moine Indien Bodhidharma. Snim (vénérable) Kim Sang Tae transmet la voie du Bouddha et guide la méditation Seon (zen – ch’an ou dhyana). Snim Kim a participé à l’élaboration du programme « Mu Do » du Tae Kwon Do traditionnel pour la World Tae Kwon Mu Do Académy
(1) moine bouddhiste du Temple JI-IN de la lignée des patriarches d’Extrême-Orient issue du moine Indien Bodhidharma. Snim (vénérable) Kim Sang Tae transmet la voie du Bouddha et guide la méditation Seon (zen – ch’an ou dhyana). Snim Kim a participé à l’élaboration du programme « Mu Do » du Tae Kwon Do traditionnel pour la World Tae Kwon Mu Do Académy
